Sous ce quinquennat Alstom aura connu l’abandon
successif d'autres activités du groupe, en particulier la vente de la branche
énergie en 2014 à General Electric.
Vente acceptée par Hollande lui-même avec l’appui de ses ministres de l’Economie de
l’époque, Arnaud Montebourg d’abord puis Emmanuel Macron ensuite.
Le gouvernement a "lâché" le rail en
mettant en œuvre anticipée le 4e paquet ferroviaire pour ouvrir à la concurrence les trains
régionaux TER et les trains Intercités, soutien au développement du transport
par autocar avec la loi Macron au détriment du ferroviaire, etc.
L’absence totale de la question écologique se voit
aussi dans le fret : abandon de tout principe d’écotaxe poids lourds au
motif que celle prévue était mal ficelée et abandon du projet d’autoroute ferroviaire entre Calais et le pays
Basque, etc.
Cerise sur le gâteau, la concurrence déloyale!
Cet été, la filiale commune de la SNCF et de son
équivalent allemand a décidé de commander 44 locomotives au constructeur
allemand Vossloh, concurrent d’Alstom.
Ce n’est pas parce que les locomotives allemandes
seraient de meilleures qualité. C’est parce qu’elles sont soi-disant
« moins chères ». Et pourquoi sont-elles « moins
chères » ?
Parce
qu’elles sont en grande partie fabriquées en Pologne, dans des conditions
salariales et sociales moins favorables aux salariés.
Le dumping social et la concurrence déloyale tuent l’industrie française aussi
sûrement qu’ils tuent les droits sociaux des travailleurs ici et là-bas.
Alstom c'est un des éléments du bilan catastrophique
du gouvernement de "gôche" social-libéral.
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